Catégorisation: Les divisions ethniques perdurent entre les peuples tutsi et hutu malgré les efforts déployés pour éliminer des documents burundais officiels toute distinction entre les deux groupes. Amilcar Ryumenko, membre de l’Association des Burundais du Canada à Montréal.

Déshumanisation: En octobre 2015, le sénateur Révérien Ndikuriyo déclare publiquement que « ces gens [les Tutsis] ne sont bons qu’à mourir », et il enjoint les citoyens à « asperger les cafards de balles ». Révérien Ndikuriyo, Président du Sénat burundais ©Sénat du Burundi

Organisation: Les Imbonerakure sont des milices de jeunes qui reçoivent et exécutent les directives du gouvernement de tuer les membres de l’opposition. Des rapports démontrent qu’ils procèdent à des arrestations arbitraires à grande échelle et prennent part à des meurtres extrajudiciaires et à des enlèvements armés. ©Desire Nimubona/IRIN.

Polarisation: En mai 2015, toutes les stations radio indépendantes sont fermées par le gouvernement dans le but de contrôler le discours de l’opposition. Vidéo: Pierre Claver Mbonimpa, Pierre-Claver Mbonimpa, président fondateur de l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH) a été évacué pour des soins médicaux après avoir échappé à une tentative d’assassinat en août 2015.

Préparation: En avril 2017, la milice Imbonerakure est filmée, pendant un rallye, en train de scander des chansons incitant au viol des femmes dans l’opposition. Les jeunes hommes en violet, appartenant à l’Imbonerakure, une milice paragouvernementale, sont filmés en train de scander des chants incitant au viol des femmes de l’opposition : « Enfantez l’opposition pour que naissent de jeunes Imbonerakure. Il y a beaucoup de filles. Enfantez-les, Imbonerakure! »

Persécution: Les soldats du gouvernement arrêtent et torturent des centaines de civils qu’ils identifient comme appartenant à l’opposition. Des modifications sont également apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale du Burundi pour permettre aux forces armées de procéder à des recherches sans mandat, de resserrer leur surveillance des courriels, et de faciliter la saisie d’information par voie électronique.
©Human Rights Watch

Prévention: Claudia Hakizimana explique les mesures prises et les demandes effectuées par l’Alliance des Burundais de Montréal pour apaiser la crise au Burundi.