Une définition contestée
La définition du génocide par l’ONU résultait de compromis difficiles entre ses différents États membres. C’est que plusieurs puissances de l’époque tentaient de limiter la portée de la convention afin d’éviter de devenir eux-mêmes condamnables pour leurs politiques en cours ou leurs actes passés, par exemple, les lois racistes aux États-Unis ou les politiques répressives de l’Union soviétique envers certains groupes politiques et sociaux.
Experts et communautés continuent à critiquer cette définition, entre autres parce que :
- il peut être difficile de prouver « l’intention de détruire » un groupe;
- l’expression « en tout ou en partie » est ambiguë;
- la définition de l’ONU exclut certains groupes victimes, tels les groupes politiques et culturels.