Un crime nommé génocide
Le génocide a officiellement été défini comme crime lorsque l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté, le 9 décembre 1948, la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide :
… le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Les actes énumérés, l’intention de détruire et les groupes victimes sont les trois éléments propres au crime de génocide.
En plus de définir le crime de génocide, la Convention interdit entre autres l’incitation à commettre le génocide.