Cette photo représente un prêtre arménien célébrant des funérailles devant des endeuillés en prière. Malgré les circonstances désastreuses des déportés arméniens, cette image témoigne qu’ils ont continué à participer à leurs rites funéraires traditionnels et à honorer leurs morts. Elle a été prise en 1915 dans un camp de déportation en Syrie.
Crédit : Armenian National Institute, Inc., gracieuseté de Sybil Stevens (fille de T. Wegner Armin). Wegner Collection, Deutches Literaturarchiv, Marbach & United States Holocaust Memorial Museum.

« Un abbé lit la Bible. Nous ne sommes pas privés de cérémonies religieuses. »
« Maman a fait coudre des couches et des langes, et des habits pour elle-même, à une concitoyenne. »
Ces extraits du journal de Hrant Sarian, un garçon arménien écrivant au cours des déportations de 1915, montrent comment la vie communautaire a survécu même dans le contexte du génocide. Crédit : Louise Kiffer Sarian.

Dans les ghettos, les nazis interdisaient expressément toute forme d’activité religieuse. En dépit de cette restriction, plusieurs Juifs ont continué à pratiquer en secret. Cette gravure, réalisée par Stefan Mrozewski, représente un dîner illégal du sabbat dans le ghetto de Varsovie pendant l’Holocauste.
Crédit : CCHM.

Voulant préserver pour la postérité leur expérience dans le ghetto de Varsovie, quelques Juifs ont risqué leur vie pour documenter la manière dont ils ont été traités. C’était le but principal d’Oneg Shabbat, un groupe dirigé par Emanuel Ringelblum, qui a tenu des archives et caché ces documents. Cette image montre des chercheurs polonais analysant les archives du groupe en 1950.
Crédit : Yad Vashem Photo Archive.

Dans le camp-ghetto de Theresienstadt, plusieurs personnes ont pu participer à des activités artistiques et à une certaine vie culturelle. Le ghetto abritait une bibliothèque illégale de 600 000 titres, permettant l’éducation et la lecture. Certains résidents ont peint des tableaux comme celui-ci, qui illustre la souffrance des Juifs en 1943.
Crédit : CCHM.

Ce document décrit le programme des activités culturelles du camp-ghetto de Theresienstadt pendant une semaine en novembre 1944. On y annonce des discours, des conférences et des concerts. Ces événements sont la preuve de la détermination des Juifs à préserver leur riche vie culturelle et leur créativité malgré leur enfermement dans ce camp.
Crédit :CCHM.

Avrum Feigenbaum parle de son expérience culturelle dans le ghetto de Lodz. Avec des écoles juives et même un orchestre symphonique, le ghetto a connu une vie culturelle clandestine.
Crédit : CCHM.

Les Khmers rouges ont interdit toutes formes d’expression individuelle et émotionnelle de type non patriotique. Les Cambodgiens ont résisté à ces changements par divers moyens. Ven Runnath présente une chanson qu’elle avait l’habitude de se chanter, un acte rebelle car elle n’y faisait pas l’éloge du régime.
Crédit : Histoires de vie Montréal – Cambodge

Dans le journal qu’il a tenu sous les Khmers rouges, l’ancien inspecteur d’école Poch Younly décrit des conditions de vie épouvantables. L’écriture était un signe d’instruction que les Khmers rouges rejetaient au nom de leur régime agricole anti-intellectuel, de sorte que tenir un journal était considéré comme une activité clandestine.
Crédit : Centre de documentation des archives du Cambodge, Sophat Morm.

Consolée Nishimwe rappelle comment des Tutsis chrétiens ont prié tout en cherchant des abris, exprimant leur identité religieuse pour se réconforter.
Crédit : « Symposium marking the 20th anniversary of the genocide of the Tutsi in Rwanda », Université Yale, 2014.