La vie d’avant racontée
De quoi peut-on parler quand on partage l’expérience du génocide? De la vie avant le génocide, brutalement interrompue. Partager et garder vivante la mémoire de cette vie d’avant occupe une place importante pour bien des survivants et les proches des disparus. Ils le font en parlant de leurs ancêtres, des anciennes terres, de la culture du pays d’origine, notamment à l’aide d’objets, de photos et de chansons.
Ces souvenirs viennent affirmer et célébrer l’humanité des victimes, cette même humanité que les auteurs de génocides ont tant voulu nier.