Les médias après les génocides
Après un génocide, plusieurs facteurs influent sur la capacité des médias à informer : la nature du régime post-génocidaire et l’accès aux archives et aux témoins notamment.
Certains lancent des campagnes pour aider les survivants à construire une nouvelle vie. Le journal canadien The Globe and Mail, appelle aux dons pour les Arméniens après le génocide.
Ceux qui ont incité aux massacres et à la haine peuvent être traduits en justice.
C’est le cas de Julius Streicher, rédacteur en chef du journal antisémite Der Stürmer en Allemagne et Ferdinand Nahimana, co-fondateur de la RTLM au Rwanda.
Les médias traditionnels échouent fréquemment dans leur responsabilité d’informer avant et pendant un génocide. Aujourd’hui, l’information circule plus directement par d’autres canaux, notamment l’Internet, les médias sociaux et des ONG comme Human Rights Watch et Reporters sans frontières.
En continuant de transmettre l’information et de couvrir les commémorations, les médias perpétuent la mémoire des génocides.